C’est la technique de référence mini-invasive dans l’abdomen. Elle permet une vidéochirurgie de qualité pour l’exploration et le traitement de pathologies gynécologiques.
L'intervention est réalisée sous anesthésie générale.
L’abdomen est distendu par un gaz, le CO2. On introduit alors des trocarts en général au nombre de 4. Une caméra puis 2 à 3 instruments par ces orifices cutanés de 5 à 10 mm de diamètre permettent de réaliser les procédures chirurgicales.
On procède ainsi pour les chirurgies simples : une grossesse extra-utérine, un kyste ovarien. La coelioscopie permet aussi des chirurgies complexes comme une endométriose pelvienne, une hystérectomie pour fibrome ou une cure de prolapsus génito-urinaire.
Les pièces opératoires seront extraites par les orifices cutanés ou par le vagin en cas d’hystérectomie totale par exemple.
Dans certain cas , la coelioscopie peut être robot-assistée. L’intervention débute avec une coelioscopie puis les trocarts sont reliés au robot (Docking) qui sera piloté par le chirurgien. Le chirurgien utilise une console séparée du malade. Un assistant opératoire reste habillé auprès du malade pendant toute la procédure.
Le chirurgien bénéficie d’une vision en trois dimensions, de la dextérité et de la précision des instruments de chirurgie robotique (Système Da Vinci X à la Clinique TRENEL).
L’utilisation du robot permet de repousser les limites de la coelioscopie dans les procédures complexes.
Quel que soit le geste réalisé, en cas de difficultés opératoires, de constatations anatomiques particulières ou de complications, le chirurgien peut être amené convertir par une incision abdominale appropriée (laparotomie).
La durée d’hospitalisation varie, selon le type de chirurgie. La coelioscopie réduit les douleurs et la sanction cicatricielle. Une procédure ambulatoire est souvent possible, parlez-en avec votre chirurgien.