Un cancer de l’endomètre est une maladie des cellules de l’endomètre, la muqueuse qui tapisse la cavité de l’utérus. Il est le 4eme cancer le plus fréquent chez la femme avec 8100 cas environ en 2018.
Les facteurs de risque de développer un cancer de l’endomètre sont l’obésité, le diabète ou un traitement par le tamoxifène utilisé pour les cancers du sein.
Rarement, le cancer de l’endomètre est lié à une prédisposition génétique le syndrome de LYNCH associés au cancer du côlon familial. Dans ce cas, un dépistage familial est recommandé chez toutes les femmes non ménopausées.
Il survient après la ménopause en général avec un âge moyen de 68 ans. Le pronostic du cancer de l’endomètre est bon avec une guérison dans 80 % des cas à 5 ans.
Les patientes consultent pour un épisode de saignements après la ménopause. Un examen échographique et un prélèvement dans l’utérus donne un diagnostic de certitude.
Des examens d’imagerie (IRM, TEP scanner) sont réalisés pour évaluer le stade de la tumeur et décider du traitement.
Le traitement du cancer de l’endomètre est en général chirurgical. Il comporte l’ablation de l’utérus ou hystérectomie et des annexes (ovaires et trompes).
Dans certains cas, une exploration des ganglions lymphatiques du petit bassin et de ganglions abdominaux est associée. Elle consiste en une exérèse complète nommée curage ou une exérèse ciblée par les premiers relais lymphatiques ou sentinelles.
Des traitements complémentaires sont effectués lorsqu’ils s’avérèrent utiles pour la guérison du malade. Ce sont les techniques de radiothérapie modernes (curiethérapie et radiothérapie).
Des protocoles de chimiothérapie adjuvante peuvent aussi permettre une consolidation de la prise en charge initiale.